Union européenne: la politique agraire européenne reformulée

Cette année, la Politique agricole commune (PAC) de l'Agence européenne de l'agriculture aura lieu 56 et sera confrontée à des défis de taille qui devront être résolus à court terme.

Celles-ci passent principalement par la promotion effective et institutionnelle d'une nouvelle agriculture présentant des caractéristiques durables et par le développement de mesures visant à atténuer l'impact de l'absence de producteurs et de marchés au Royaume-Uni, en ce qui concerne le Brexit.

Nous, les latino-américains, observons le processus avec intérêt, car ce nouveau scénario nous permet d’ouvrir ou de fermer des opportunités d’arrivée de nos produits sur ces marchés. Non seulement en termes de nouvelles barrières phytosanitaires possibles, mais également en raison d'exigences accrues pour un lien responsable avec l'environnement ou d'autres facettes observées dans les processus de production de la région.

Depuis sa création, le PAC a bénéficié de l’allocation de la plus grande partie du budget communautaire, bien que ce montant élevé de ressources ait diminué, passant du 75% qu’il était devenu les années précédentes à un 40% des ressources avec ce qui compte aujourd'hui. Dans la période allant de 2014 à 2020, les paiements directs destinés à la promotion de l’agriculture pour l’ensemble de l’Union européenne (UE) se situent à X millions d’euros.

La Commission européenne (CE), basée à Bruxelles, souhaite disposer de cette importante quantité de ressources dans ses politiques de sécurité, d'immigration ou d'emploi. Une réforme majeure de la politique agricole de l'UE a donc été demandée. Surtout quand les contributions du Royaume-Uni au fonds, d'un montant de 3.400 millions d'euros par an, sont destinées à être complétées.

Bruxelles propose un meilleur équilibre dans sa distribution au profit des petites et moyennes exploitations. Ainsi, pour éviter que 20% des sept millions d'exploitations ne collectent 80% des fonds, comme c'est actuellement le cas. Chaque pays a la possibilité de limiter l'aide qu'une ferme peut recevoir jusqu'à 150.000 euros et Bruxelles soulève la possibilité de fixer une fourchette entre 60.000 et 100.000 euros, ou tout simplement de ne pas parler de plafonds et de signaler un changement de distribution au profit de les petits.

Bruxelles s'est notamment engagé à conditionner l'allocation de fonds au respect de l'environnement; un investissement plus important pour les nouvelles technologies; promouvoir le changement d'infrastructures comme moyen d'améliorer les revenus agricoles; de nouveaux instruments financiers, de nouveaux mécanismes de gestion des risques et, en particulier, un soutien accru à l'intégration des jeunes dans le secteur, sachant que le vieillissement du monde agricole européen est connu, où seulement 6% des agriculteurs ont moins de 35.

Dans l’avenir immédiat, la priorité sera donnée à la collecte de ces fonds, de ceux qui ont un mode de vie dans l’agriculture et de ceux qui vivent de l’agriculture en tant que producteurs actifs, c’est-à-dire qui gagnent au moins 20% de leur revenu de l'activité agricole.

Source: Martín Carrillo O. - Blueberries Consulting

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