Principaux défis de la récolte, de la logistique et de l'après-récolte des myrtilles au Pérou

D'éminents professionnels du Pérou et du Chili ont participé à la table ronde : « Principaux défis de la récolte, de la logistique et de l'après-récolte des myrtilles au Pérou » qui a été réalisée dans le cadre de la XXXIVe Séminaire international sur les myrtilles développé à Lima.
Le panel était modéré par un ingénieur agronome. doctorat Bruno Defilippi (Chili), chercheur à l'INIA et consultant international. Étaient également présents Haydee Quevedo, Responsable QAFSRSC chez Driscoll's ; l'ingénieur agronome M.Sc. doctorat Claudia Moggia, chercheur à l'Université de Talca ; et l'Ingénieur Agronome. MS. Phytopathologie, Walter Apaza Tapia, de l'ONU agraire La Molina.
LES DÉFIS DE LA RÉCOLTE
Interrogée sur les défis liés à la récolte des myrtilles, à la logistique et à l'après-récolte, Haydee Quevedo a noté que la question de la durabilité des produits pendant les longs trajets était un défi récurrent. À cet égard, il a souligné qu’il est important de promouvoir les technologies post-récolte pour préserver la qualité des produits.
Walter Apaza de l'UNALM a mentionné qu'aucune saison de récolte n'est identique et que les conditions climatiques de chaque région sont différentes, de sorte que chaque entreprise est confrontée à des défis différents dans la production de myrtilles. Il a toutefois souligné que l'émergence du champignon Alternaria dans les plantes constitue un obstacle à surmonter, directement lié à la surmaturité des fruits. À la lumière de cela, il a souligné qu’il est de la responsabilité de l’entreprise d’adapter la gestion de la récolte aux caractéristiques de ses variétés.
Pour la chercheuse Claudia Moggia, les variétés qui sont confrontées à une fenêtre de récolte plus courte répondent mieux à des intervalles de récolte plus longs. Lorsque des intervalles plus courts se produisent, la grappe est fortement affectée, créant un déséquilibre dans la croissance des fruits qui provoque une maturation plus précoce. Il a également souligné qu’il fallait garder à l’esprit la génétique associée à l’environnement. « Cette combinaison est importante pour choisir la meilleure gestion des cultures », a-t-il mentionné.
PRÉDIRE LA DURÉE DE CONSERVATION DES FRUITS
Lorsque le modérateur Bruno Defilippi a demandé s'il existait des variables permettant de prédire la durée de conservation du fruit, Quevedo a mentionné qu'il n'y avait aucun facteur décisif permettant de faire une telle prédiction. Et c’est une accumulation de facteurs qu’il faut surveiller, car on ne sait pas si les fruits se comporteront de la même manière tout au long de la saison. À cet égard, il a souligné que l’utilisation de la technologie devient de plus en plus spécialisée pour résoudre des problèmes spécifiques et doit aller de pair avec le côté opérationnel de la récolte.
LA LOGISTIQUE, UN FACTEUR VITAL
Pour Quevedo, la rapidité avec laquelle le fruit atteint le froid doit être primordiale. Ces dernières années, les entreprises péruviennes ont travaillé pour garantir que leurs chaînes de pré-froid soient aussi proches que possible de leur capacité de stockage de pré-froid, en se concentrant sur l'expansion rapide de leur chaîne du froid dans les ports.
Le Dr Moggia a convenu que l’industrie a compris l’importance de la température et est davantage préoccupée par la création d’une chaîne du froid complète.
Nous avons hâte de vous voir à notre prochain événement, 35e Séminaire international sur la myrtille, Chili qui se tiendra le 10 avril prochain.
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